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Pépinière du jardin créole…
Petits fruitiers
cerise à cote, cerise brésil, grenade, jacque dur, fruit à pain, bibasse, jambosse, murier, bigarade, cacao, café, canne à sucre bonbon et tamarin, papaye, évi nain, goyave, goyavier blanc, banane, bunchosie des andes, noni, orangine…pour les prix, voir mes annonces sur Leboncoin : https://www.leboncoin.fr/profil/53b30abb-157c-4ea9-823f-7536955bee35/offres
Plantes médicinales
ayapana, arrow-root, atoumo (larmes de la vierge), bacopa, basilic, brisée, centella asiatica (violette marron), cerise à côte, choudefafe (herbe tortue), citronnelle, curcuma, gingembre, gros baume, moringa, orthosiphon, thym arbuste… voir les vidéos sur les propriétés sur Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCYHeWxck-kbqoKbKPchOpJA
La boutique districtbio est ouverte!
Début des ventes :
Les plantes sont produites à la microferme en permaculture (naturel sans produits) et transformées de façon artisanale en petite quantité.
Je vous invite à venir visiter la microferme à Saint Benoit dans l’Est de l’ile de la Réunion.
Production de plantes médicinales locales
La production de plantes médicinales est bien commencée dans notre jardin en permaculture abondant .
Certaines plantes sont envahissantes comme la brisée (Lippia alba),
et d’autres sont plus timides comme l’orthosiphon (Orthosiphon aristatus).
Atelier permaculture
Atelier animé par Johanne, Laurent et Véronique Guillotin, Passages Formation
Agriculture naturelle, autoconstruction, vie en communauté, éducation, santé… la permaculture est une méthode de conception par l’humain de systèmes durables visant à imiter la nature. Au cours de cette matinée vous découvrirez, à travers une présentation, les fondements sur lesquels repose la permaculture.
La Possession / Collège Texeira
Smoothie de pourpier
Victoria Boutenko nous propose cette recette pour le consommer sous forme de smoothie vert :
- 1 beau bouquet de pourpier
- 1 belle mangue bien mûre épluchée et dénoyautée (qui pourrait être remplacée par deux belles pêches, ou 5 ou 6 abricots bien mûrs, par les « locavores » français !)
- de l’eau
Mixez le tout et dégustez !
Permaculture tropicale : Le vétiver comment le récolter et l’utiliser!
Source: http://www.permaculturedesign.fr/le-vetiver-recolter-utiliser/
Le vétiver est une graminée dont la culture s’est répandue dans presque tous les milieux tropicaux: on la retrouve en Inde, en Chine, en Malaisie, en Haïti, dans l’Océan Indien et en Afrique austral.
Ses feuilles engainantes, poussant en touffes atteignent de 1 à 2 m de haut. Ses racines, fasciculées, poussent de manière verticale jusqu’à 3 m de profondeur dans le sol.
A l’île de la Réunion, dans l’Océan Indien, les cultures de vétiver occupaient beaucoup d’espace sur les terres agricoles du sud. Sa culture était essentielle pour concevoir les maisons (toits en chaume et kaz en paille) ou les dépendances des habitations. Son utilisation ne s’arrêtait toutefois pas à cela.
Les feuilles de vétiver: un vrai éventail de possibilités!
Les feuilles de vétiver se récoltent lorsqu’elles commencent à jaunir. A la Réunion, cela se produit à partir du mois de mai. La coupe se déroule donc de mai à novembre.
Pour récolter la paille, on sectionne les feuilles à la base, là où elles sont moins souples. Il faut bien couper à la base pour obtenir une longueur optimale mais aussi pour que ça soit plus facile à couper.
Une fois la paille récoltée, on prend chacune des touffes par le haut des feuilles et on secoue fort, de façon à faire tomber les feuilles trop courtes ou abimées et d’autres débris non désirés. Ensuite, on attache chaque fagot aux pointes des feuilles avec une ficelle ou de la paille de vétiver, puis on la stocke de façon à ce qu’elle ne pourrisse pas et qu’elle sèche bien.
On peut utiliser les feuilles de vétiver de différentes manières. Le vétiver est principalement utilisé pour le tressage de chapeaux, l’empaillage des chaises, ou encore, pour faire des toits en paille. Autrefois, même les murs des maisons étaient faits de paille de vétiver.
Utiliser le vétiver dans vos constructions bioclimatiques : Valoriser les ressources renouvelables
Un toit en paille permet d’isoler la maison de la chaleur du soleil. Il permet également une isolation phonique, une propriété qui n’est pas attribuée à n’importe quel matériau de construction!
Pour faire un toit en paille, on a besoin de faire une charpente. Les pentes du toit doivent être assez prononcées pour que l’eau s’écoule bien. Les chevrons et les aiguilles vont se poser sur le haut des murs de la maison. Les chevrons doivent être ronds et les gaulettes viennent se fixer sur les chevrons, à intervalles réguliers de 15 à 20 cm.
De nos jours, le bois que l’on peut utiliser pour les chevrons et les aiguilles est principalement le cryptomeria. C’est un insectifuge naturel. Si l’on plante du margozier (Azadirachta india), on pourra l’utiliser également pour ces parties de la structure (aussi un insectifuge naturel). Pour les gaulettes, on utilisera du bambou ou du bois de goyavier (ou goyavier de Chine). Ces matériaux sont faciles à trouver. Les anciens disent qu’il faut couper le bambou à la pleine lune, ou à la lune descendante pour s’assurer que les insectes ne soient pas attirés par la sève. Bien sûr, le choix des matériaux se fera aussi en fonction de ce que l’on trouve à proximité du lieu où l’on veut construire.
Pour une culture de 500 m2 de vétiver, on arrive à faire un toit d’environ 30 m2 pour une petite cabane de 20 m2 environ.
On fixe les bottes de vétiver séchées de 10 cm de diamètre à partir du bas. La première et la seconde gaulette vont accueillir des bottes de vétiver.
On se muni de liens de 1,5 m de longueur. Il faut d’abord faire un nœud fixe sur la gaulette et fixer les bottes de vétiver (voir schéma d’attache) l’une à la suite de l’autre sur toute la longueur de la gaulette. Au bout de 5 à 7 bottes, on refait un nœud fixe et on recommence jusqu’à ce que l’on ait terminé la première rangée du bas.
Il faut bien serrer les bottes entre elles.
La seconde rangée viendra sur la 2ème gaulette. La paille se posera donc sur la rangée du dessous, tels des bardeaux, l’eau s’écoulera sans jamais pénétrer le toit.
La troisième rangée se fixera cette fois-ci sur la 4ème gaulette. On saute maintenant une gaulette entre chaque rangée de vétiver.
On finalise le haut du toit en repliant une partie de la paille de l’autre côté du toit. On peut également croiser les bottes de chaque versant entre elles. Les bottes du haut seront donc fixées sur les gaulettes du haut de chaque versant du toit.
On peut mettre un filet sur le tout, pour éviter que les oiseaux aillent prendre la paille pour leurs nids.
Les racines de vétiver
Les racines du vétiver sont fasciculées mais assez profondes dans la terre. On les récolte en creusant 30 cm de profondeur tout autour d’elles (c’est le cas en montagne car le sol est plus tendre) ou 50 cm (pour le littoral où le sol est généralement plus compact), à 20 cm d’écart du plant. Ensuite, on arrive à tirer sur le plant et les racines se décrochent. Sinon, on peut s’aider d’une fourche.
A La Réunion, les racines sont distillées pour produire de l’huile essentielle. L’essence de vétiver a, en effet, une odeur des plus agréables et apporte plusieurs bienfaits. On utilisait les racines également pour parfumer les armoires de vêtements et éloigner les mites grâce à ses propriétés répulsives. Avec les racines, une fois séchées et lavées, on confectionnait des brosses. Enfin, les racines étaient également utilisées en infusion légère.
Autres utilités du vétiver
Le vétiver a été très utilisé pour marquer les bordures des chemins.
Le vétiver est très efficace pour contrer l’érosion des sols, grâce à ses racines profondes et fasciculées. Si on le plante sur un terrain très à risque pour l’érosion, il faudra éviter de récolter les racines car la terre devient très tendre suite à la récolte. En coupant seulement les feuilles, les touffes deviennent plus grosses et la récolte de paille plus rentable.
Le vétiver peut être très utile aussi en phytoépuration!
Il y a donc d’énormes possibilités d’utilisations avec cette plante. C’est un élément qui remplit beaucoup de fonctions. Les plants de vétiver sont à planter chez soi, à partager et à utiliser!
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Ce site est le partage de mon projet de vie en permaculture et agriculture biologique.
La permaculture regroupe des principes et des techniques d’aménagement et de culture, à la fois ancestraux et novateurs, dans un concept global, le design. Il vise à faire de son lieu de vie un écosystème harmonieux, productif, autonome, naturellement régénéré et respectueux de la nature et de TOUS ses habitants !
J’ai entrepris un long voyage de partage auprès des agriculteurs de mon île. Au grès des rencontres et des stages, j’affine mon projet dans un esprit conviviale et passionné.